ZIST. Comme ça se prononce, court, simple, facile à se rappeller.
Le zist est un terme de botanique, c’est la membrane blanche entre le zest et la pulpe des agrumes, celle que l’on jette, mais aussi celle qui enceint et tient le tout.
C’est une petite revue, ou un magazine, ou un livre hebdomadaire.
L’idée n’est pas très compliquée: l’imaginaire fait vivre, il faut faire vivre l’imaginaire.
De rassembler des créateurs, des auteurs, des conteurs, des malparleurs, des photoreporters, un jour peut être, des artistes des graphistes et des desssinateurs (on en a bien besoin !), autour de l’idée de produire du contenu de qualité, d’utiliser le web pour mettre les idées et les histoires en valeur, et pas l’inverse.
Et surtout un engagement fondamental: celui de créer un modèle économique pour que tous ceux là puissent vivre de leur création. Pas de piges à 10 euros, pas de 2 euros de commission sur un livre vendu à 20, pas de course au click, aux likes, aux shares.
Des gens. Des êtres humains qui se rassemblent, qui échangent et grandissent ensemble. Se tiennent ensemble.
C’est pour ça que dans ZIST, il n’y a pas de pubs, pas de ventes de vos données à des parties tierces, et beaucoup de transparence. Mais aussi pas de wannabe influençeurs ou d’opinionateurs qui ne connaissent que la circonférence et la profondeur de leur nombril.
ZIST c’est 9 euros par mois, un volume tous les vendredi, de jeunes auteurs d’ici et de partout (Martinique, Guadeloupe, France, Cuba, Italie, Sao Tomé, Saint-Vincent, Trinidad et j’espère d’ailleurs), probablement quelques signatures connues, une communauté qu’on essaiera d’animer, et je l’espère beaucoup de fun.
Nos premiers auteurs: le poète Kenny Ozier-Lafontaine (aka Paul Poule), la décapante Simone Lagrand, et la mystérieuse TinderBelle.