“Je suis anti-Schoelcher !”, “Schoelcher est un colonialiste !” ou « C’est à Schoelcher que l’on doit l’abolition” : il y a un large panel de sentiments, d’opinions sur Victor Schoelcher et ce que l’on appelle le Schoelchérisme, de son rôle dans l’histoire Française, des Antilles et de la colonisation et du poids qu’il est sensé représenter.
Et si on en discutait ?
En partenariat avec l’Office de la Culture de la Ville du Lamentin, la Fabrique Décoloniale et Zist ont mis en place une série d’événements discussion qui s’appelle les Chemins de la Liberté. Il s’agit pour nous de remettre au coeur de la vie de la cité, des espaces de débats et d’apprentissages sur des questions qui nous semblent clés et pertinentes.
En ce sens, nous avons invité deux personnalités estimables pour présenter Victor Schoelcher (un peu), le Schoelchérisme et ce qu’il représente en Martinique et aux Antilles après l’abolition.
Mais aussi pourquoi une génération de militants et d’activistes politiques des années 1960 et 1970 se sont battus contre ce qu’il trouvait être une idéologie dominante qui prenait place au détriment du rôle qu’ont joué les esclavisés dans leur libération.
Avec des questions qui pour nous sont centrales : Et s’il y avait plusieurs schoelchérismes ? Et surtout qu’est-ce que cela peut signifier pour nos réflexions et actions ? Au présent et au-delà.
Nos invités : l’historien Jean-Pierre Sainton, spécialiste de l’histoire aux Antilles après les abolitions, et Jean-Louis Fonsat, militant et intellectuel indépendantiste martiniquais, ex-directeur de l’AMEP.
Pour s’inscrire à l’événement et le suivre en live, restez connectés !
Le(s) Schoelchérisme(s)
Evénement